Dr Philippe Doré
« Je suis Dr Philippe Doré, mais je n’ai pas toujours su que je serais docteur dans ma vie.
De 1999 à 2002, j’ai fait un baccalauréat en musique. J’ai joué pratiquement tous les instruments à clavier, mais on pourrait dire que je suis pianiste. J’ai composé de la musique et joué du piano dans un groupe, tout en voyageant à travers le monde.
C’est à 28 ans que ma passion pour les sciences m’a amené à reprendre mes études en biologie. Deux ans plus tard, j’ai entrepris mes études en médecine à l’Université de Montréal. Je les ai complétées en 2017 avec ma résidence à Verdun, vers l’âge de 38 ans. Je suis devenu médecin plus tard que la moyenne, mais c’est une carrière qui était un rêve depuis le secondaire.
Parce que j’ai commencé à jouer de la musique à l’âge de 9 ans, on me demande souvent pourquoi j’ai choisi de devenir médecin plutôt que de continuer en tant que musicien. Après tout, il aurait été naturel de poursuivre cette voie. Toutefois, après avoir joué pendant autant d’années, j’ai réalisé que même si la musique était une passion, ce n’était pas ma vocation. J’ai toujours excellé à l’école et j’avais plusieurs atouts et intérêts. Je pensais sérieusement à poursuivre la médecine, mais à 28 ans, je n’étais pas du tout certain de réaliser ce rêve. Je me considère privilégié d’avoir eu la chance de devenir médecin de famille à cet âge. La médecine familiale est un domaine très vaste qui me permet, aujourd’hui, de faire autant de la psychiatrie, médecine sportive et musculo-squelettique, pédiatrie, gériatrie, et des soins de santé sexuelle.
Quand mes patients me font part de leur satisfaction concernant notre clinique, avec des secrétaires aimables, des infirmières efficaces, une belle salle d'attente et une prise de rendez-vous facile, je me sens très fier de travailler chez Mieux-Être. Je ressens aussi une grande fierté quand mes patients sont sincèrement reconnaissants, et que je sens que j'ai pu les rassurer ou soulager leurs douleurs. Une autre satisfaction personnelle et amusante est d’arriver à vider ma boîte courriel et signer toutes mes notes. On peut dire que ça n’arrive pas souvent que tout arrive à être fait, alors ça n’arrête jamais d’être un petit plaisir. Je me vois facilement continuer cette vocation pour les 20 prochaines années.
Ma mère, âgée de presque 75 ans, est une des personnes importantes dans ma vie et une source d’inspiration constante. Malgré ses problèmes de santé, elle fait énormément de bénévolat. Entre autres, elle travaille pour un organisme qui accompagne les gens en fin de vie, chante à l’église et participe à beaucoup d’activités communautaires. J’ai beaucoup d’admiration pour elle, et c’est elle qui m’a inspiré à aider la communauté et à exercer la médecine familiale - d’aller un petit peu plus loin que l’aspect médical en développant des relations d’aide profondes avec mes patients.
Ma mère est une héroïne dans l’ombre. »