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CMME en histoires

Mon histoire est la suivante...

CMME, c’est, d’abord et avant tout, une équipe d’humains de partout avec toutes sortes d’histoires et d’expériences.

Nous sommes fiers de notre équipe et voulons partager leurs récits, leurs parcours, leur cheminement: les merveilleux êtres qu'ils sont.

Restez à l’affût pour la prochaine histoire. Nous sommes excités de la partager avec vous.

💙 Vanessa Blouin

« Je suis Vanessa Blouin, directrice des opérations et nouvelle recrue de CMME depuis janvier 2024. Mon parcours professionnel est atypique et marqué par une passion pour l’amélioration continue, l’efficacité organisationnelle et l’innovation.

 

D’abord étudiante en cinéma à Québec, j’ai déménagé à Montréal pour entreprendre des études universitaires en communications. Parallèlement à mes études, j'ai lancé une entreprise, acquérant ainsi une expérience entrepreneuriale précieuse. C’est là que j’ai eu une piqûre pour la gestion. La transition vers la gestion d’entreprise s’est donc faite naturellement pour moi, et j'ai consolidé mes connaissances en entreprenant une maîtrise en gestion à HEC Montréal. 

 

Après avoir dirigé plusieurs start-ups dans le secteur de la construction et des services, j'ai décidé de m'investir dans une cause qui me tenait particulièrement à cœur, celle des jeunes. C'est ainsi que j'ai rejoint Tel-jeunes, OBNL québécois, où j’ai eu la chance de mener de front des projets d’envergure en transformation et en amélioration continue dans diverses fonctions (technologie, RH, innovation, produits & services). 

 

 

Mon arrivée chez CMME marque le début d'une passionnante aventure. En tant que directrice des opérations, mon objectif ultime est d'orchestrer la croissance et le succès de notre équipe, en forgeant une culture d'excellence et d’innovation. Je m'engage à cultiver un environnement où chaque membre de l'équipe peut s'épanouir, apporter sa contribution à la mission et aux valeurs de l’organisation, ainsi qu’à réaliser son plein potentiel. 

 

Bien que je sois fière de mes réalisations professionnelles, je reste humble et consciente des défis continuels à relever. Recevoir le prix « Jeune cadre du Québec » lors du concours ARISTA de la Jeune Chambre de Commerce de Montréal en 2021 a été une reconnaissance marquante de mon parcours. Cette récompense, je la dois à des mentors inspirants qui m’ont guidé, et à mes équipes sans qui je ne serais pas la gestionnaire que je suis aujourd’hui.

 

En tant que jeune maman, l'équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle revêt une importance primordiale pour moi. Je suis reconnaissante de pouvoir concilier avec succès mes responsabilités familiales et mes ambitions professionnelles, et je considère cette harmonie comme un véritable accomplissement personnel. »

💙 Dr Philippe Doré

« Je suis Dr Philippe Doré, mais je n’ai pas toujours su que je serais docteur dans ma vie. 

 

De 1999 à 2002, j’ai fait un baccalauréat en musique. J’ai joué pratiquement tous les instruments à clavier, mais on pourrait dire que je suis pianiste. J’ai composé de la musique et joué du piano dans un groupe, tout en voyageant à travers le monde.

 

C’est à 28 ans que ma passion pour les sciences m’a amené à reprendre mes études en biologie. Deux ans plus tard, j’ai entrepris mes études en médecine à l’Université de Montréal. Je les ai complétées en 2017 avec ma résidence à Verdun, vers l’âge de 38 ans. Je suis devenu médecin plus tard que la moyenne, mais c’est une carrière qui était un rêve depuis le secondaire.

 

Parce que j’ai commencé à jouer de la musique à l’âge de 9 ans, on me demande souvent pourquoi j’ai choisi de devenir médecin plutôt que de continuer en tant que musicien. Après tout, il aurait été naturel de poursuivre cette voie. Toutefois, après avoir joué pendant autant d’années, j’ai réalisé que même si la musique était une passion, ce n’était pas ma vocation. J’ai toujours excellé à l’école et j’avais plusieurs atouts et intérêts. Je pensais sérieusement à poursuivre la médecine, mais à 28 ans, je n’étais pas du tout certain de réaliser ce rêve. Je me considère privilégié d’avoir eu la chance de devenir médecin de famille à cet âge. La médecine familiale est un domaine très vaste qui me permet, aujourd’hui, de faire autant de la psychiatrie, médecine sportive et musculo-squelettique, pédiatrie, gériatrie, et des soins de santé sexuelle.

 

Quand mes patients me font part de leur satisfaction concernant notre clinique, avec des secrétaires aimables, des infirmières efficaces, une belle salle d'attente et une prise de rendez-vous facile, je me sens très fier de travailler chez Mieux-Être. Je ressens aussi une grande fierté quand mes patients sont sincèrement reconnaissants, et que je sens que j'ai pu les rassurer ou soulager leurs douleurs. Une autre satisfaction personnelle et amusante est d’arriver à vider ma boîte courriel et signer toutes mes notes. On peut dire que ça n’arrive pas souvent que tout arrive à être fait, alors ça n’arrête jamais d’être un petit plaisir. Je me vois facilement continuer cette vocation pour les 20 prochaines années.

 

Ma mère, âgée de presque 75 ans, est une des personnes importantes dans ma vie et une source d’inspiration constante. Malgré ses problèmes de santé, elle fait énormément de bénévolat. Entre autres, elle travaille pour un organisme qui accompagne les gens en fin de vie, chante à l’église et participe à beaucoup d’activités communautaires. J’ai beaucoup d’admiration pour elle, et c’est elle qui m’a inspiré à aider la communauté et à exercer la médecine familiale - d’aller un petit peu plus loin que l’aspect médical en développant des relations d’aide profondes avec mes patients. 

Ma mère est une héroïne dans l’ombre. »

💙 Catherine Bouthillier

« Je me présente, Catherine Bouthillier. Je suis travailleuse sociale au Centre Médical Mieux-Être depuis 2022, mais j'ai commencé ma carrière en 2013 au CLSC Ahuntsic-Montréal Nord au programme Enfance-Famille-Jeunesse. J'aime particulièrement travailler en GMF, car j'ai l'impression d'avoir trouvé ma place, et mon avis est pris en compte au même titre que celui des autres professionnels. J'apprécie beaucoup travailler en interdisciplinarité avec mes collègues, qui me remercient souvent d'avoir identifié certains aspects chez leurs patients auxquels ils n'auraient pas eu accès sans mon intervention. Je me sens privilégiée de pouvoir évoluer dans un milieu aussi respectueux et dynamique.

 

Ma mère a des maladies chroniques, donc j'ai toujours été là pour la soutenir. Mon choix de devenir travailleuse sociale a été renforcé après avoir rencontré une travailleuse sociale du CLSC qui m'a offert son aide et son écoute sans jugement. Son empathie et son soutien m'ont permis de reprendre le contrôle de ma vie lorsque j'ai été accueillie aux Auberges du Coeur, un organisme communautaire venant en aide aux jeunes en difficulté. Je suis partie de chez moi à 16 ans, et c’est cette travailleuse sociale qui m'a aidé à trouver un appartement supervisé. Elle a joué un rôle très important dans ma vie, et j'ai réalisé que je voulais, moi aussi, faire la différence dans la vie de quelqu'un. Malgré de nombreux obstacles dans ma vie personnelle, j'ai repris mes études à l'âge de 21 ans. Mon parcours a été atypique, mais ma passion pour mon travail m'a permis de persévérer et de préserver ma motivation. Le travail social fait partie de moi.

 

Il y a des personnes qui ont des craintes en lien avec le réseau de la santé à cause de mauvaises expériences précédentes, mais on s’efforce de rétablir la confiance et de recréer des liens. Le travail social est un domaine qui peut prendre différentes formes et dépend beaucoup de la personnalité des gens. Il n’y a pas une seule façon d’être un.e travailleur.euse social.e. Peu importe l'âge, qu'il s'agisse d'une personne ayant des problèmes avec son enfant, vivant de la violence conjugale ou ayant des idées suicidaires, les travailleurs sociaux sont là pour aider. Personnellement, j'ai cette conscience qui me dit: « Je ne peux pas les laisser sans rien faire.» Je m'engage activement, et cela exige beaucoup d'efforts. J’analyse leur fonctionnement social, donc je regarde les différentes sphères qui entourent la vie des personnes afin de mieux les connaître. C’est vraiment de l’accompagnement et de l’approvisionnement en espérant avoir un impact positif sur chaque personne que j'assiste - que ce soit par une simple phrase prononcée ou une action entreprise. 

 

Le travail social est une carrière qui m’expose souvent à des situations difficiles et traumatisantes. C'est pourquoi l'équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle est d'une grande importance pour moi. Mon mari, qui travaille aussi à CMME comme infirmier auxiliaire, et nos deux enfants sont les piliers de ma vie. Mon conjoint est très empathique et comprend vraiment la nature de mon travail. On est ensemble depuis environ 13 ans. On s’est rencontré en travaillant au Jean-Coutu. Plusieurs années par la suite, on travaille de nouveau ensemble. Je me sens bien quand je suis avec ma famille, et je me trouve chanceuse d'avoir ce que j'ai. Avec mes enfants, mon côté enfantin prend vraiment le dessus. J’aime rire, faire des blagues, faire des activités et passer du temps avec eux, que ce soit en sautant sur un trampoline, en faisant des courses, en allant se baigner ou en visitant le Biodôme.

 

Ce qui me fascine chez les individus, et qui continuera toujours de me fasciner, c'est que chacun a sa propre histoire à raconter. Rien n'est jamais identique. J'ai sincèrement la conviction que chaque individu mérite d'être soutenu, écouté et encouragé à reprendre le contrôle de sa vie. Les personnes que j'assiste ont toutes des objectifs, et à mes yeux, le plus beau cadeau est de les voir se trouver elles-mêmes et de reprendre du pouvoir sur leur vie avec dignité.

 

Je ressens une grande fierté quand j'interviens à la fin d'une rencontre, et que je vois dans les yeux de la personne que quelque chose s'est illuminé en elle: un espoir. Rien ne me comble davantage que de voir ces individus sortir de mon bureau avec reconnaissance, et d'observer l'évolution positive qu'ils ont pu réaliser. C'est précisément ce genre de moment qui me pousse à continuer à exercer mon métier avec dévouement. »

💙 Precia Mbula Mbungu

Traduit de l'anglais

« Mon nom est Precia Mbula Mbungu, et je travaille à CMME depuis 3 ans. Au départ, j’ai étudié en soins infirmiers à Vanier College, puis ma vie a changé. Je me suis vraiment intéressée à la finance et aux chiffres, donc j’ai laissé le rêve infirmier aller.

 

Je suis arrivée à CMME en plein milieu de la pandémie où j’ai commencé en tant qu’assistante administrative pour le test de dépistage pour la COVID. J’ai gravi les échelons pour travailler en tant qu’aide-comptable grâce à mon expérience en finance à la banque. En raison de mes efforts et mon attention portée aux détails, on m’a donné une excellente opportunité de m’occuper du département de finances dont je vois s’accroître en une merveilleuse équipe.

 

Les chiffres ont toujours été quelque chose qui me fascine. Ce que j’aime de mon emploi est le fait que cela vient dans un ensemble: gérer la comptabilité, traiter la paie, payer les fournisseurs de service, travailler avec l’équipe médicale et les employé.e.s - c’est une expérience enrichissante qui me permet de devenir une personne plus forte avec plein d’expérience dans différents domaines.

 

La personne la plus importante dans ma vie était mon père. Il était un père qui a toujours été d’un grand soutien. Il m’a encouragé à chaque décision de ma vie, ainsi que ma famille exceptionnelle, mon mari et mes enfants - je peux toujours compter sur eux.

 

Je trouve que CMME n’est pas seulement une place pour travailler, mais je crois que c’est aussi un environnement sain qui te permet de croître et d’atteindre tes objectifs. Venez-vous joindre à l’équipe à mesure que nous devenons plus fort.e.s! »

💙 Dre Aselin Weng

Traduit de l'anglais

« Je suis née à Taiwan, vécue à Singapour et Vancouver, et en 2010, j’ai déménagé à Montréal. J’ai un diplôme de 1er et 2e cycle en physiothérapie, mais j’ai toujours voulu être médecin de famille, car j’aime développer des relations longitudinales avec mes patients. Je suis reconnaissante de travailler à Montréal au service des communautés que je trouve importantes, dont la population sourde et malentendante, et les unilingues mandarins. J’ai eu des enseignants bienveillants et investis qui m’ont aidé à devenir la personne que je suis aujourd’hui en m’encourageant et en me donnant des compétences. Ce qui inclut mes professeurs d’école, mes superviseurs en médecine clinique et mes professeurs de langues des signes.

 

Autre que CMME, je travaille aussi à un CHSLD spécialisé pour les résidents sourds et sourds-aveugles. J’ai plus de 200 patients sourds et malentendants qui utilisent la Langue des Signes Québécoise (LSQ) et la langue des signes américaine (ASL), et plusieurs personnes sourdes oralistes. Je suis attentive à la culture sourde, donc je mène mes visites médicales en ASL/LSQ et je porte un masque transparent spécial. Les interprètes sourds et entendants sont vitaux dans ma pratique, car ils m’aident à communiquer avec les immigrants sourds, nés à l’étranger, qui ne connaissent pas nos langues des signes (ou qui n’ont jamais été exposés à des langues des signes). Avec l’aide d’un interprète, j’enseigne aussi aux étudiants de 1re année en médecine et leur montre comment je rends service à la communauté sourde et malentendante. Je suis aussi une préceptrice clinique en pédiatrie sociale à McGill Medicine pour montrer aux étudiants et résidents qu’il y a des soins pour les enfants et adolescents sourds.

 

Je me sens la plus fière quand je sais que j’ai fait une différence importante dans la vie/santé d’un patient. Lorsque je prends du temps pour expliquer des choses à mes patients dans leur langue de préférence, je vois qu’ils me comprennent et me font plus confiance. C’est ce que j’aime à propos de mon travail dans lequel je peux mettre à profit mes compétences - j’adore utiliser cinq langues tous les jours! »

💙 Roland

« Je suis Roland. Depuis mon jeune âge, j'ai suivi un parcours en construction assez impressionnant. J’ai opéré dans le domaine pendant au moins 20 ans. Après avoir acquis un titre d’expert en peinture résidentiel, je me suis lancé dans le métier de sableur de planchers. J’ai travaillé comme sableur de salon de quilles pendant plusieurs années pour tout le Québec et l'Ontario. J’ai également opéré comme menuisier et monteur de partitions de toilettes pendant plusieurs années dans mon entreprise familiale. À 60 ans, on a accumulé beaucoup d'expérience.

C’est en 2019 que je me suis joint à la famille CMME, en participant à l'aménagement des succursales avec Rémi. C’est un rôle que j’ai pris dans le but d’assister ma fille, qui y travaillait déjà. Et puis, de fil en aiguille, on m'a proposé un poste dans l'entreprise en tant que préposé de la salubrité et de l’entretien.

 

Travailler dans un environnement médical m’a permis d’approfondir mes connaissances sur divers sujets médicaux comme le fonctionnement en clinique, la physiothérapie et l’ergothérapie. Ainsi, mon histoire au sein de Mieux-Être, en tant qu’employé, a débuté en pandémie, ce qui était une toute nouvelle aventure pour moi. J’ai soigneusement désinfecté les salles et installé les séparateurs de protection. Je dispose d’une forte passion pour l’entretien, parce que ça me rappelle mes années en construction. J’adore entreprendre de nouveaux projets, réparer et surtout, apprendre. Par exemple, j’ai eu la chance de monter plusieurs nouveaux meubles, et c’est une partie du travail qui m’a beaucoup plu. Il n’y a pas beaucoup de métiers que je n’ai pas faits, et c’est pour ça qu’on m’appelle l’homme à tout faire.

Le plus important pour moi, c’est ma famille. Je suis avec ma femme, Denise, depuis 35 ans. Nos deux enfants, Christina et Yanick, sont notre fierté. 

Je suis fier de faire partie de la belle aventure de Mieux-Être et ce, depuis ses débuts! Nous sommes chanceux d'avoir vu ce rêve prendre forme et se réaliser. »

💙 Kevin Richer

« Je n'étais qu'un enfant, lorsque ma mère a souffert d'un anévrisme au cerveau, ce qui a changé du tout au tout sa vie. Elle qui avait trois emplois du jour au lendemain se retrouvait invalide. Lorsque j’étais jeune, je voulais devenir pompier. Toutefois, j'ai grandi en voyant ma mère être malade, donc j’ai développé un profond désir de prendre soin d'elle et de l'aider du mieux que je pouvais. Pendant cette période, j'ai été témoin de sa lutte et de sa résilience. Elle ne baissait jamais les bras et est devenue un modèle de persévérance à mes yeux.

 

C'est alors qu'à l’âge de 25 ans, j'ai repris mes études pour terminer mon secondaire et m'inscrire en soins infirmiers. J'y ai fait un DEP de deux ans pour devenir infirmier auxiliaire et j'ai ensuite travaillé en agence et en CHSLD, jusqu'au jour où j'ai eu la chance de rejoindre un GMF. J'ai pu me rendre rapidement compte, par mes collègues, mes patients et moi-même que c'était ma place. J'exerce comme infirmier depuis huit ans, dont quatre ans pour les Centres Médicaux Mieux-Être que j'ai eu la chance de bâtir de centre en centre avec une équipe extraordinaire. Je suis si fier de ce que nous avons accompli ensemble. Encore ce jour, je me considère chanceux de pouvoir dire que je travaille non seulement avec des collègues, mais aussi avec des amis.

 

Je sais que j'ai un impact positif dans la vie de mes patients lorsque l’un d’entre eux me mentionne qu'il s'est senti écouté ou qu'il me qualifie de sympathique. Faire la différence dans la vie des autres est ma passion, et c'est ce qui me motive chaque jour. »

💙 Renato Barrientos

« Je suis Renato, d'origine péruvienne. À trois ans, je suis arrivé au Québec en plein milieu d'une tempête de neige. C’est une journée dont je me souviendrai toujours. En sortant de l’avion, ma mère s’est exclamée : « Mais c'est quoi cet endroit? ». J'étais enveloppé dans un manteau comme un petit ours polaire, parce que ma grand-mère nous disait: « Là-bas, il fait froid! Il y a des igloos ». Auparavant, les gens à l'étranger avaient cette perception, nourrie par les images diffusées au Pérou. Je n'ai pas vraiment l'accent espagnol, parce que mes parents se sont intégrés et ont vécu à Pointe-aux-Trembles.

 

Mon parcours a été atypique et explosif. Après le secondaire, je me suis retrouvé dans l'incertitude, comme beaucoup de jeunes. J'ai fait le tour des cégeps: Dawson, Maisonneuve, Vieux-Montréal, et finalement, Cégep de Rosemont. Plus tard, j’ai rencontré ma femme, Catherine. Elle m’a toujours encouragé, en me disant: « Il faut que tu fasses quelque chose. Il faut que tu t’essaies ». J'ai donc décidé d'explorer les possibilités universitaires. J'ai choisi la sociologie, qui m'a fait découvrir ma passion pour l'enseignement. Ensuite, j'ai poursuivi un baccalauréat à l'Université de Montréal. J'ai fait une pause en raison de la grossesse de ma femme, puis j'ai repris mes études. J'ai aussi enseigné à des classes spéciales pendant environ trois ans. Je suis quelqu'un de serviable, qui aime faire des blagues en travaillant. En gros, je me considère un grand comique. Je crois que c’est ce qui a fait en sorte que les élèves et le personnel appréciaient ma façon d'aborder les choses et ma personnalité.

 

Par la suite, j'ai suivi une formation en construction et j'ai travaillé comme installateur de gicleurs pendant 4-5 mois. J'ai vite réalisé que ce n'était pas pour moi, surtout à cause des dangers et des efforts physiques intenses. Pendant la pandémie, j'ai décidé de retourner aux études pour devenir infirmier auxiliaire à l'École des métiers des Faubourgs-de-Montréal. Étudier pendant la COVID a été une expérience spéciale. Tout était condensé et en ligne, ce qui rendait la concentration difficile. Je me souviens d'un cours qui traitait des interactions avec les enfants. J'ai eu une évaluation où je devais montrer comment administrer un médicament à un enfant, alors j'ai utilisé la poupée de ma fille. Ma professeure évaluait mon approche et mon attitude bienveillante envers l'enfant, en imaginant que c'était une vraie personne. On a aussi eu des exercices pratiques avec des mannequins. Lors des stages, on a eu l'opportunité de travailler avec de vrais patients, ce qui a été une expérience totalement différente. Notre groupe, qui comptait initialement 30 étudiants, n’était que de six à la fin. Bien que les gens pensent qu’un DEP est facile, la réalité est tout autre. Comparé à mon expérience universitaire, le DEP en tant qu'infirmier auxiliaire nécessitait une charge de travail bien plus importante, avec l'acquisition de connaissances qui devaient être mémorisées et la constante évaluation de nos connaissances par les enseignants. Je pense qu'à l'avenir, j'aimerais essayer d'enseigner mon métier à ceux qui souhaitent devenir infirmiers, mais je laisse la vie me réserver ses surprises.

 

L'un des êtres les plus importants de ma vie est mon chien. (Rires!) Mais non, ce n’est pas vrai! C'est Catherine. Avant de la rencontrer, je faisais un peu n'importe quoi. Quand elle est arrivée, ma vie a pris davantage de sens. Elle m'a réellement permis d'aller plus loin. Mes parents étaient toujours présents, mais Catherine a eu un impact positif dans ma vie, me donnant une sensation de sécurité. À ce jour, on s’entend aussi bien qu’au début et on continue de se soutenir mutuellement.

 

Quand je donne tout de moi-même et que je vois les patients se sentir écoutés, sortir de ma salle avec un sourire, je me dis « Oh mon Dieu, j'ai bien travaillé ». Je n'ai aucun regret ni pensée négative lorsque je termine ma journée en ayant accompli mon travail adéquatement. J'adore faire rire et sourire les gens qui m'entourent, y compris mes enfants. Chaque jour, je les vois grandir alors que je vieillis. On dit souvent que les métiers de la santé nous apprennent beaucoup sur l'humain. Parfois, on peut perdre de vue cet aspect « humain », mais c'est quelque chose que j'aimerais préserver à long terme. »

💙 Carolina Ahumada

« Dès mon enfance, j'ai été attiré par deux choses: l'astronomie et les séries médicales comme « ER » ou « NIGHTWATCH ». Au départ, je rêvais d'être opératrice dans la tour de contrôle de la NASA, ou même astronaute, mais ce rêve s'est évanoui plus vite qu'une comète. J'ai donc continué à m'intéresser au domaine médical, fascinée à la fois par la chirurgie et l'aspect humain de la profession. Mon choix s'est finalement porté sur devenir infirmière auxiliaire, parce que j'adore les situations sous pression, et le contact humain est précieux pour moi.

 

« Fun fact » : quand j’ai rencontré Rémi pour la première fois, celui qui m’a recrutée, je travaillais pour une chaîne de vêtements. En effet, mon parcours est plein de rebondissements. J'ai fait un an et demi de formation en technique infirmière avant de vivre le deuil d'un être cher, ce qui m'a poussé à prendre une année sabbatique. En 2009-2010, j'ai complété ma formation d'infirmière auxiliaire. J'ai travaillé en CHSLD et en clinique médicale, en parallèle jusqu'en 2016. Après ça, j'ai enfilé mon costume de super maman pour quatre petits monstres - oui oui, quatre! En 2021, je suis revenue en force à CMME, où j'occupe désormais le poste de coordonnatrice des soins infirmiers dans les Centres Médicaux Mieux-Être.

 

En tant que coordonnatrice des soins infirmiers, mon poste consiste à gérer tous les aspects liés aux soins, y compris les embauches, les formations, les horaires de l'équipe de soins, et plus encore. Je travaille sur des protocoles pour améliorer la collaboration interdisciplinaire et soutenir l'équipe en cas de questions, sans oublier mon travail sur le plancher. Je suis aussi la liaison entre les médecins et les infirmiers de nos succursales. Je travaille avec les médecins pour répondre à leurs besoins: ce qu’on peut faire pour faciliter leur travail au jour le jour. Récemment, j'ai contribué à la mise en place de nouvelles cliniques lors d'une acquisition. Être coordonnatrice des soins infirmiers signifie être multitâche et être prête à tout, et ma vie de maman de quatre enfants (et ma dépendance à la caféine (rires)) m'aide à relever ce défi.

 

J'ai plusieurs personnes très importantes dans ma vie. Je viens d'une famille dont les parents sont séparés et ont immigré en 1991. Les deux ont surmonté d'innombrables obstacles, notamment le cancer, la dépression, le décès, la violence et la pauvreté. Cependant, aucun d'eux n'a abandonné. Ils m'ont appris à me battre, à ne jamais laisser tomber, peu importe le nombre de chutes. Je suis fière d'eux, de leur force et de leur résilience.

 

Pour moi, exercer un métier qui me passionne est une fierté en soi. Bien que ce soit un métier qui exige beaucoup d'énergie, je suis heureuse de le faire. Je suis fière lorsque je vois l'aide que j'apporte à mon prochain. Je suis fière de poursuivre mon apprentissage, et je suis très fière de montrer à mes enfants que la vie n'est pas toujours facile, mais que l'on peut toujours y parvenir. »

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